La Commission Exécutive du SNFOLC du département du Tarn réunie le mardi 14 mai et informée de l’arrestation d’une des responsables du SNFOLC de Paris ainsi que de son compagnon lors de la manifestation du samedi 11 mai à Paris prend position pour dénoncer une remise en cause de la liberté de manifester et demande l’arrêt immédiat des poursuites à l’encontre de ces collègues. Ces arrestations interviennent alors que de nombreux faits indiquent la volonté du gouvernement d’utiliser tous les moyens pour tenter de faire refluer les mobilisations sociales en cours. De nombreux faits témoignent de cette volonté. Ainsi, le 27 avril à Toulouse, un militant du SNFOLC a été violemment bousculé par plusieurs policiers alors qu’il était parfaitement identifiable avec son drapeau FO, il a été
gravement blessé puisqu’il a du être opéré d’une fracture du col du fémur. De même la multiplication des sanctions disciplinaires et les mutations « dans l’intérêt du service » déclenchées au nom du devoir d’exemplarité inscrit dans la loi École de la Confiance, loi qui n’est même pas encore adoptée, obéit à la même logique.
communiqué de presse du 15 mai 2019Télécharger
gravement blessé puisqu’il a du être opéré d’une fracture du col du fémur. De même la multiplication des sanctions disciplinaires et les mutations « dans l’intérêt du service » déclenchées au nom du devoir d’exemplarité inscrit dans la loi École de la Confiance, loi qui n’est même pas encore adoptée, obéit à la même logique.
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